mardi 17 août 2010

La Griffe

Sous mes ongles la peau
Lentement se déchire,
Douce fêlure nue de mots,
Fille de sombres désirs.

Sous mes ongles mes maux
Se rient de faire souffrir :
Qu’en est-il ? C’en est trop ?
Mais c’est ton avenir…

Saigne, saigne, saigne mon cœur
Dans l’union des douleurs
Et mon âme trouvera sa force dans le corps.

Car la rage écarlate soudain, un ouragan
Coulera sans adieux ces traîtres sentiments
Dans le cri de la mort.

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