mardi 17 août 2010

Père

Adieu, toi que je ne connais pas
Pour avoir été ma famille.
Il est trop tard : c’est ce que l’on attendait, non ?
Pour mieux se regretter.

Adieu, je ne pleurerai pas
Sur ton sort ou le mien, sur les larmes des autres :
La peine n’est pas, à ton image
En moi.

Adieu, puisque c’était ton souhait.
Moi qui te sais si mal, il me semble comprendre
Pourquoi tu quittes cette terre où veillent tes enfants.

Je ne te reproche rien, tu n’étais pas le pire
Mais avant de partir, peut-être pouvais-tu vivre ?

Sourire aurait suffi.

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